Les marées touchent tout le volume d'eau à la surface du globe.
Les premières théories viennent des Grecs : Pythéas, marin et explorateur (IVe siècle av. J.-C.), a découvert que les marées étaient un phénomène astronomique, et a reconnu l'influence de la Lune et du Soleil. Aristote pensait que c'était issu des battements du coeur de la Terre.
A partir du XVII siècle, avec les grandes découvertes et les avancées astronomiques, les savants réexplorent les idées des Grecs :
Kepler (1571-1630) reconnait un magnétisme lunaire et solaire.
Galilée (1564-1642) remarque une conséquence de la rotation de la Terre.
Newton (1642-1727) avec sa théorie de la gravitation universelle (1687) jette les grandes bases mathématiques des mouvements des astres du système solaire.
Ce principe permet à Halley (1656-1742) d'expliquer le phénomène des marées, c'est la différence d'attraction exercée par la Lune au centre de la Terre
et à sa surface.
Mais Laplace (1749-1827) approfondit le domaine de la mécanique céleste grâce aux marées, ce qui a permis d'établir, à partir de 1839, des calculs et des prévisions de marées.
L’océanographie moderne voit le jour, Kelvin (1824-1907) développe la théorie harmonique qui est aujourd'hui la plus
utile car cette théorie s'applique à n'importe quel endroit de la Terre.
Il aura fallu 2500 ans à l'homme pour démontrer le phénomène des marées.