Les marées ailleur dans le monde

   
 


 

 

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L'astronomie a permis d'expliquer le mécanisme des marées. Il se trouve que les côtes françaises sont dans une région du globe où la théorie colle bien à la réalité du terrain. Il y a d'autres régions du globe où, pour des raisons de configuration géographique des côtes et de profondeur des mers, la marée est beaucoup plus complexe et possède un rythme journalier différent de celui que nous connaissons qui est appelé type semi-diurne (2 marées hautes et deux marées basses par jour sensiblement égales).

Ainsi, le long des côtes Américaines de l'océan Pacifique, ou le long des côtes de l'Inde occidentale dans l'océan Indien, les marées sont de type semi-diurne à inégalités diurnes : on a toujours 2 marées hautes et 2 marées basses par jour, mais le marnage varie considérablement entre 2 marées consécutives.

En revanche, au Vietnam, en baie d'Along, les marées sont de type diurne (1 seule marée haute et 1 seule marée basse par jour).

Plus complexe encore est le type mixte, comme en Indonésie ou dans une partie des Antilles (notamment Fort de-France en Martinique), où la marée est, selon l'époque dans la lunaison, tantôt diurne, tantôt semi-diurne, tantôt semi-diurne à inégalités diurnes, c'est-à-dire un mélange des trois autres types !

 La carte suivante montre les marnages moyens observés à travers le monde :



 Type semi-diurne (zone bleue)

Type diurne (zone rouge)

Type semi-diurne à inégalité diurne (zone verte)

Type mixte (zone jaune)





Les marées, un phénomène général et universel:

Les marées des océans sont les plus évidentes, car les océans sont facilement déformables et réagissent aisément aux forces de marée. Toutefois, on a pu mettre en évidence deux autres influences de la Lune, en l'occurrence deux autres types de marées :

- les marées terrestres : soulèvement de la croûte terrestre au passage de la Lune dû à l'élasticité du magma sous-jacent. Elles sont de l'ordre de 30 cm. Prévues par la théorie, ces marées ont été mesurées au CERN de Genève et son grand accélérateur. Le tunnel, de par son grand diamètre (près de 9 km), subit des déformations différentielles au passage de la Lune. Il faut introduire des paramètres astronomiques dans les mesures d'accélération des particules.


- les marées atmosphériques : variations du champ de pression au passage de la Lune de l'ordre de 0,02 hectopascal !

Rappelons qu'entre deux astres, les forces de marée sont proportionnelles à la masse de l'astre attracteur et inversement proportionnelles au cube de la distance entre les deux astres.

Il est donc facile de calculer que sur notre satellite, la Lune, les forces de marée dues à la Terre sont vingt-deux fois plus importante que celles sur Terre dues à la Lune. Il n'y a pas de marées sur la Lune, car il n'y a pas d'eau ; mais les forces de marée existent et sont probablement responsables de l'activité sismique.


A une tout autre échelle, il existe des forces de marée entre notre galaxie, la Voie lactée, et la galaxie d'Andromède à 3 millions d'années-lumière (3 x 1020 km).

 

 

Les éclipses, un non-événement pour les marées

Les éclipses n'ont aucune influance sur les ma r ées ; dans une éclipse de Soleil, la Lune passe devant le Soleil. L'ali gnement et donc parfait.




 


 
 

 

 
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