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L'une des grandes différences entre la mer Mediterranée et l'océan Atlantique est, du fait des marées, l'existance d'une bande cotière, dont on ne sait si elle est domaine maritime (car recouverte à marée haute) ou domaine continental (car découverte à marée basse) : l' "estran".


Les organismes (faune ou flore) ne connaissent pas les mêmes conditions de vie, selon leur position sur l'estran induisant des conditions d'émersion tout à fait différentes.
Certains organismes ont des exigences très strictes quant aux durées et fréquences d'immersion et ne se localisent que sur une étroite bande ; d'autres sont peu exigeants et ont une vaste aire de présence.

Cet espace est aussi utilisé par l’homme. Notamment pour l’élevage des moutons de pré salés. Cette race de mouton est très convoitée par les plus grands gastronomes pour sa chair au gout incomparable. Ces ovins broutent la faune se développant dans la zone de l’estran. Cette végétation est recouverte à pleine marée, ce qui permet le fixation des sédiments et du sel ; ces plantes « salées » donnent donc le gout particulier de ce mouton. Ils sont environs 2000 à être élevés sur le bord de mer et les consommateur doivent les commander car les ventes sont vites épuisées.

LES MARÉES, SOURCE DE DIVERSITÉ DES PAYSAGES

Parce que les marées découvrent de vastes estrans sur les côtes atlantiques françaises, la diversité des paysages y est extraordinaire. Pour un endroit donné, le paysage change continuellement au fil des minutes.
De plus dans un contexte géologique identique, le paysage peut, en quelque centaines de mètres, complètement changer en fonction de l'exposition : la pente et la nature de l'estran varient selon les critères suivants : l'exposition de la côte, la force de la houle, l'éfficasité des vagues et la force de la pente.



LE MASCARET

Le mascaret est un phénomène que l'on ne rencontre que dans certains estuaires à fort marnage: leur forme d'entenoir, leur faible profondeur, et leur obstruction par les bancs de sable entravent la propagation de l'onde de marée: l'onde de Pleine Mer progresse plus vite que l'onde de Base Mer, ce qui crée une pente pouvant dans certaines conditions former une lame d'eau déferlante. Le mascaret de la Seine n'est presque plus perceptible aujourd'hui, par la suite de travaux d'aprofondissement du chenal principal et d'endiguement... Il subsiste en Gironde.                                                                                                                                                                                 

Cette vague est l’objet d’une forte attraction touristique, notamment en Gironde à Saint-Pardon, Podensac et Pont d’Arcins qui sont les seules destinations où l’on peut profiter de ce phénomène. Car en effet, il est possible de la surfer. Les surfeurs vont jusqu’à parcourir des centaines de kilomètres pour pouvoir la chevaucher. Il faut dire qu’à certains endroits, il est commun de tenir sur la vague pendant plus d’un kilomètre en remontant le cours d’eau, et même certaines années, certains on réussit à la surfer pendant près de 20 minutes, ce qui est exceptionnel.


L'impact sur l'activité locale

Les marées, lorsqu'elles atteignent une amplitude importante, peuvent se révéler handicapantes pour certaines activités économiques :
- attente de la pleine mer pour entrer dans les ports de commerce qui ne sont pas en eau profonde ;

-l'impossibilité de pratiquer certaines pêches lorsque la marée est importante, à cause des courants (algues dans les filets, chasse des engins de pêche ... ) ;


- nécessité de "béquiller" les bateaux dans les ports d'échouage ;

- contraintes horaires d'entrée et de sortie pour les ports à retenue d'eau ;

- contraintes horaires pour certaines activités aquacoles (parcs à huitres, bouchots de moules) ;

- limitation de certaines pêches à pied aux jours de grande marée;

- formation de mascaret, entravant la navigation dans certains estuaires ;

- submersion de certaines routes lors de pleines mers...




Ainsi, la route du Gois (vendée) reliant l'île de Noirmoutiers au continent n'est praticable qu'à marée basse. Elle est empruntée tous les ans lors d'une course à pied.


 
 

 

 
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